Exposition Yves Montand le centenaire au Château de la Buzine Marseille la Valentine

Un personnage qui a marqué son temps et celui de millions de ses contemporains.

Art, guitare et stars riment et… s’accordent ! 

Pour sa réouverture, le Château de la Buzine a choisi… la musique ! Et, pour la célébrer, l’un de ses instruments rois, et le plus familier d’entre eux : la guitare.
Et quelle guitare ! Celle qui a inspiré à Antonio Vandre Pioli, dit Wandré, une extraordinaire série d’œuvres d’art avec des modèles uniques que se disputent les collectionneurs du monde entier.

Avec Wandré, la guitare électrique a trouvé son Michel-Ange ! Disparu en 2004, ce designer italien fut l’équivalent, pour l’instrument, de Ferrari et Pininfarina réunis en un seul créateur inspiré ! Les modèles qu’il a conçus et réalisés dans son usine ronde révolutionnaire en moins d’une dizaine d’années d’activité, entre les années 50 et 60, sont devenus de véritables et étonnantes pièces de musées.

De tous les collectionneurs de « Wandré », Maurice Suissa est sans doute le plus passionné. Agent d’artistes et producteur, il voue à la guitare électrique une ancienne passion, et un culte particulier aux objets d’art sortis des mains de Pioli. Qu’ils s’inspirent des belles courbes de Brigitte Bardot, portent des noms exotiques comme « Bikini », présentent un look incroyable, ou alignent sur leur dos les oiseaux peints par Lorenzani, ces instruments forment le cœur rutilant de cette exposition à laquelle viennent s’ajouter, le temps de cette exposition exceptionnelle, des guitares prêtées par de bons et grands musiciens français et étrangers, tels Louis Bertignac, Thomas Dutronc, Francis Cabrel, Billy Gibbons, Lenny Kravitz, Eric Serra, Cyril Roger Shakaponk, Luc Vindras, Matthieu Chedid, Sean Lennon, etc.

Reines du jazz, du blues et du rock, « outils » fétiches et starisées, les guitares appartiennent à la légende qui entoure leurs propriétaires qui ont accédé grâce à elles au statut de mythiques guitar heroes. Ces fidèles compagnes portent souvent des surnoms familiers, telles la Lucille de BB King, la Rocky de George Harrison, la Black Beauty de Jimi Hendrix, la Lake Placid Blue de Kurt Cobain, ou la 100% de Johnny Hallyday.

Si les fameuses montres molles de Salvador Dali ne donnent l’heure qu’une fois par jour, si extravagantes qu’elles paraissent, les beautés qui portent la signature de Wandré sont de véritables instruments de musique. Il suffit de planter le jack dans un ampli et de montrer ce qu’on sait faire avec leurs six cordes ! Certaines ont carrément l’amplificateur incorporé à leur caisse Chez Wandré, l’artiste se doublait d’un technicien innovant qui n’hésita pas à choisir l’aluminium des avions de la seconde guerre mondiale pour fabriquer des… manches.

Magique entre les mains de ses virtuoses, indulgente avec le débutant, aussi à l’aise en balade que dans les ballades, concertiste inépuisable, soliste à grand spectacle, bon marché pour commencer ou revendue aux enchères comme la Blackie 57 d’Eric Clapton, familière ou inaccessible, consensuelle et universelle, la guitare n’a plus cessé d’occuper l’avant-scène!
Avec les bijoux de Wandré, elle y brille pour toujours de mille feux.

Pour la première fois depuis sa disparition, avec la collaboration de sa famille, les objets, les photos, les souvenirs personnels du chanteur, dans sa maison des Alpilles.

“Et Bardot... créa le Mythe”
Dans la France et le monde de 1956, le film « Et Dieu créa la femme » et sa jeune interprète féminine ont produit l’effet d’une bombe. Bientôt superstar planétaire, admirée, adulée, imitée, convoitée, mais également décriée, jalousée et diabolisée, l’ex-starlette Brigitte Bardot a changé les canons de la beauté, imposé son look aux créateurs de mode et incarné la femme libérée qui n’acceptait aucune contrainte et aucune concession.

« Il Bel mondo di Belmondo »

Son extraordinaire carrière, sur les planches et sur les écrans, raconte un demi-siècle de notre histoire qu’il aura physiquement incarné. Fils d’artistes qui l’ont élevé dans une belle liberté, Jean-Paul Belmondo appartient à cette génération exceptionnelle d’acteurs qui se sont imposés, parfois même contre l’avis de maîtres qui ne leur trouvaient aucune des qualités requises pour devenir comédien. Mais pour s’imposer, Belmondo avait été armé de courage et de volonté par ses parents. Son art accompli du naturel lui a gagné les faveurs du public qui, lui, se trompe rarement.